Les techniques utilisées

La fabrication et la pose du bitume

A la base, le bitume est constitué de pétrole qui permet de réaliser des enrobés. Le revêtement ainsi fabriqué dispose de surfaces régulières, facilite l’évacuation des eaux, et permet aux véhicules motorisés de circuler à grande vitesse. Déposé après les différentes étapes de terrassement, l’enrobé va être étalé par des engins de chantier pour obtenir une surface plane et lisse. L’enrobé peut être constitué de granulats, de sable, de fines (pour agréger le bitume) et de liants hydrocarbonés ou bitume.

En fonction de l’application de l’enrobé, une attention toute particulière est appliquée à l’élasticité du bitume. Plus le retour élastique du bitume doit être important (écarts de température, topologie du sol…), plus nous emploierons dans la fabrication du bitume des élastomères, afin que le revêtement puisse recouvrir ses caractéristiques dimensionnelles initiales

Nous employons différents types d’enrobés bitumineux en fonction de leur granulométrie, du liant et de ses propriétés et du procédé de fabrication. Pour la construction de nouvelles routes ou voirie, nous privilégions l’usage d’enrobés fabriqués à chaud 180 °C) pour une application à chaud (150 °C). Différentes nuances peuvent être appliquées, comme le béton bitumineux riche en bitume pour les couches de roulement de couches variables (2 à 6 cm) ou le grave bitume, plutôt destiné aux couches de fondation et dont l’épaisseur varie de 8 à 14 cm et très résistant.

Différentes formules, en fonction de l’élasticité souhaitée et du drainage, sont employée, avec l’adjonction de différents composants (colorants, polyéthylène, granulats…). Nous sommes capables également de poser des enrobés phoniques, pour réduire l’impact sonore des véhicules sur le revêtement.

L’emploi du béton bitumineux permet d’avoir le choix sur le rendu final, et se montre très résistant si les bons additifs sont appliqués. Il peut cependant se ramollir lors de très fortes températures l’été et se durcir anormalement en cas de gel.

Pour les routes en altitude et sujettes au gel, le grave bitume sera privilégié s’il n’y a pas de passage trop important en circulation (applicable seulement pour des couches de faible épaisseur).

La préparation du terrain préalable à l’application du bitume

Avant la pose de l’enrobé, principalement constitué de bitume, une étude du sol est réalisé afin de connaître la profondeur du décaissement, pouvant aller à plusieurs dizaines de centimètres. Avec l’aide d’une pelleteuse de dimension variable en fonction de la taille de la route ou du parking à construire, une phase de re-compactage du calcaire sera opérée, avec ajout d’un géotextile si le terrain apparaît comme argileux.

Dans le cas où la route ou le parking est emprunté par des camions, le décaissement et l’empierrement seront plus importants.

Le coefficient de pente ou de dénivellation fait également partie de la phase de préparation, pour que l’eau puisse être évacuée vers les canalisations d’évacuation si existantes ou vers les trous de refoulement. Cette pente peut varier de 0,5% à 2% en fonction des infrastructures disponibles.

La technique du goudronnage

Avant de réaliser les travaux d’enrobé goudron des allées, un géomètre s’assure à ce que les pentes soient minutieusement calculée pour permettre un bon écoulement des eaux de pluie. Le drainage est alors étudié en fonction de la nature des sols, des dispositifs d’écoulement naturels ou artificiels existants. En fonction de la longueur de la route et de sa situation géographie, nous sommes à même de faire onduler ou varier les pentes pour mieux répartir les débits dans les fossés et atténuer l’érosion naturelle.

En fonction des solvants utilisés (nécessaires en fonction du type de gravier choisi) et des conditions climatiques, il faut prévoir une période de séchage allant de 1 à 2 journées. Nous pouvons cependant, avec nos appareils, donner le feu vert pour l’utilisation de la route ou de la voie goudronnée aux véhicules et aux piétons.